Elles ne sont pas mignonnes ces petites pousses de tomates ? Cela paraît tout facile quand on les regarde. Les jardiniers vous diront même que les tomates cerise sont ce qu’il y a de plus facile.

Et moi je dis, lancez-vous ! Pas de temps à perdre. Il ne faut pas le cacher. Planter ses graines demande un peu d’entraînement. Alors essayez. Semez, arrosez, noyez ! recommencez, faites pousser, plantez, surveillez… surveillez encore, arrosez. Protégez du soleil, des oiseaux, des chats… Attendez. Patientez. Oubliez un peu.
A ça y est ! Elles sont là. Les tomates ? Non, les premières fleurs. Et oui, il faut des fleurs avant d’avoir les fruits. On est impatient mais ça, ça ne changera pas. La nature est ainsi faite. Puis les premières tomates. Yes ! un apéro en perspective. Yes ! j’en ai plein et je le congèle pour l’hiver. Ce qui est top avec les tomates cerise c’est qu’au congélateur, elles sont facilement portionnables et elles vous réchauffent un bon petit plat en sauce l’hiver.
Que dire de cette satisfaction de se dire « c’est moi qui l’ai fait »… personne ne peut vous prendre cette fierté.
Genèse et mode d’emploi du jardinier amateur
Après avoir acheté des plants de tomate tout prêts dans une jardinerie, j’ai décidé de me lancer et d’acheter des graines. Un peu comme une enfant, à l’école primaire, quand la maîtresse demandait de mettre des graines dans du coton pour observer le résultat. Reproduire le miracle de la nature. C’est fou finalement, quand on y pense, la vie tient à si peu. Et rassurant finalement.
Un peu de matériel : 12 godets en fibre de coco, du terreau traditionnel ou du terreau deshydraté en fibres de coco, graines de tomates cerise, un transplantoir, un arrosoir, un petit coin de terre au soleil où planter ou un pot de 30 cm de diamètre, un tuteur simple ou un « tuteur colonne corset ».
Pour choisir vos graines, préférez une marque sérieuse qui fera les contrôles nécessaires de germination. Tant qu’à faire, donnez-vous toutes les chances. Sur mes 12 godets, 2 n’ont rien donné.
1° enseignement : ne pas planter trop en profondeur. La graine a besoin de sentir la chaleur et la lumière. Donc, remplissez les godets de terre d’abord. Poser 3 graines par godet, c’est suffisant et ajoutez une fiche couche de terre au-dessus. Tassez légèrement et arrosez.
2° enseignement : attention à l’arrosage. Les 3-4 premiers jours, la terre doit rester bien humide. Les pousses sortiront rapidement. Dès que les tiges montent, soyez plus prudents car elles pourraient vite être noyées. Regardez ma photo sur le côté droit.

3° enseignement : il ne sert à rien de laisser pousser indéfiniment les mini-plants dans les godets. Leur capacité de croissance est limitée. Attendez que quelques feuilles dentelées se développent et repiquez vite en terre.
Grâce aux godets en fibre pas besoin de sortir les plants et de risquer les casser. Vous pouvez découper les godets et répartir les plantations. Pour ma part, j’ai planté en terre. Comme j’ai un tuteur en colonne, j’ai prévu 3 petits-plants pour une colonne. 3, parce que parfois l’un des plants ne prend pas.

4° enseignement : pour réussir la reprise des plants, il faut préparer la terre. Retournez la terre dans la zone choisie pour qu’elle soit plus meuble. Placez les plants et tassez la terre de manière à ce que cela fasse une légère cuvette. Ainsi l’eau de pluie restera aux pieds des plants et arrosera naturellement la plante.

Maintenant enfoncez un tuteur par plant en profondeur. Arrosez abondamment. Puis patientez…
Comme je le disais plus haut… faites plusieurs essais, si cela échoue ? recommencez ! Cette année avec la canicule, j’ai dû m’y reprendre à 2 fois car les plants n’avaient pas supporté la chaleur.
A l’automne, « comme maintenant » disent les nordistes, tentez les fèves et les pois pour une récolte au début du printemps ou bien pourquoi pas certaines espèces de salades.
Amusez-vous bien surtout.